Les villes chiliennes

Arrivés à Santiago, on se plonge dans le métro pour rejoindre le coeur de la ville. Nous remontons une rue piétonne et nous voilà au sommet d'un immeuble où se trouve un charmant hôtel. Malheureusement, il n'y a plus de place, mais nous profitons quand même de la vue sur la Plaza de Armas. On redescend et on se dirige vers un hôstel recommandé par Katya situé non loin du centre. 

Le lendemain, nous partons découvrir les rues du centre ville et sommes contents de marcher sous un chaud soleil qui donne une bonne impression des batiments de la ville. Ensuite, nous montons au sommet de la colline Ste Lucia et avons une vue sur la ville de Santiago. J'espérais voir les montagnes aperçues lors de notre arrivée en bus, mais un nuage de pollution nous coupe la vue. Et apparemment c'est encore pire en hiver... Ensuite nous retrouvons Davide, un italien que Yona avait rencontré en Inde il y a 3 ans et qui vit à Santiago depuis un mois. Il nous emmène dans le quartier Bellavista où on se sent très loin de la ville. On discute et on le laisse retourner à ses recherches de travail pendant que Yona et moi montons en funiculaire au sommet de San Cristobal pour avoir une vue de toute la région de Santiago. Encore une fois la pollution diminue notre champ de vue...

Le lendemain nous visitons le musée d'art pré-colombien et cela nous donne encore plus envie de visiter le Pérou et toutes ses ethnies. Santiago est une belle petite ville avec des rues aérées et plein de petits restaurants qui m'a bien plu. 

Ensuite nous mettons le cap pour Valparaiso et ses nuages. Encore une fois, Katya nous avait prévenus du fait que la côte chilienne est toujours dans les nuages. Cependant, nous allons faire un petit tour des collines qui font le charme de Valparaiso et de son port historique, en passant par la maison de Pablo Neruda, le célèbre poète Chilien qui me fascine depuis mes cours d'espagnol. On déjeunera dans le plus vieux pub du port (apparemment) mais serons contents aussi de sortir de ce coin un peu "craignos" de la ville. En fin d'après midi, le soleil essaye de sortir le bout de son nez, mais pas suffisamment longtemps pour pouvoir prendre de belles photos.

Nous repartons vers l'Argentine et la ville de Mendoza. Le route qui nous y mène est tout simplement grandiose. Au début les nuages sont toujours présents et nous craignons de ne pas pouvoir admirer les Andes, mais rapidement ceux-ci se dissipent et laissent place à un grand ciel bleu. Il y a des montagnes de tous les côtés et on se demande comment nous allons réussir à les franchir. Juste après le col qui marque la frontière, nous pouvons admirer la plus haute montagne des Amériques : j'ai nommé l'Aconcagua qui culmine à 6962 mètres. La descente vers Mendoza est tout aussi belle et nous arrivons dans une immensité de vignobles qui font la réputation de la ville.